Les socialistes manifesteront dimanche contre les LGBTphobies

Les socialistes manifesteront dimanche contre les LGBTphobies

Depuis plusieurs semaines, les agressions violentes homophobes, lesbophobes ou transphobes se multiplient dans notre pays. Les victimes témoignent, heureusement, sur les réseaux sociaux et dans les médias d’actes qui font froid dans le dos. Le Parti socialiste tient à leur faire part de son soutien et rappelle sa détermination à lutter, toujours, et encore, contre ces haines qui n’ont pas leur place dans notre République.

Alors que le débat sur l’ouverture de la PMA et de la filiation s’éternise en consultations préalables, le Parti socialiste s’inquiète de la résurgence d’un climat de violence qui rappelle l’hystérisation du débat public par les opposants au mariage pour tous en 2013. Cette séquence nous a pourtant tous appris qu’il est inutile de tenter d’amadouer des opposants dogmatiques qui ne veulent pas de compromis.

Le Parti socialiste demande au gouvernement de prendre la mesure de la situation, de ne pas allonger le débat sur la PMA et de renforcer les dispositifs de lutte contre les LGBTphobies : lancement d’une campagne nationale de sensibilisation sur les LGBTphobies et leurs effets, formation systématique des agents de l’État, renforcement de la prévention en milieu scolaire.

Les socialistes seront aux côtés d’HES – Socialistes LGBT+ et des associations LGBTQI qui appellent à manifester à Paris, ce dimanche 21 octobre, place de la République à 17 heures, contre l’homophobie et la transphobie.

Nous devons être unis et faire bloc pour réaffirmer que les droits humains ne doivent faire l’objet d’aucune entorse.

Deuil dans l’Aude

Dans des circonstances aussi douloureuses , le PS41 témoigne sa solidarité et sa compassion aux familles des victimes  des inondations dans l’Aude aujourd’hui sinistrée. Cela nous rappelle bien évidemment la nécessité de s’adapter à notre environnement et ne pas chercher à ce qu’il s’adapte à nous. Nous devons changer nos pratiques pour tenter d’enrayer du mieux possible les évolutions climatiques.

Nous apportons notre soutien indéfectible aux  aux services de l’Etat qui oeuvre avec courage pour aider les personnes touchées.

Nous nous associons aux condoléances exprimées. Nos pensées attristées vont aux  victimes directes ou indirectes de cette tragique intempérie.

Frédéric Orain

La position du groupe au Conseil Départemental.

Conseil Départemental de Loir-et-Cher

Session du Lundi 15 octobre 2018

INTERVENTION DE GENEVIEVE BARABAN

 

 

Monsieur le Président, chè-res collègues,

 

Nous voici rassemblés pour cette session automnale qui doit en particulier fixer les orientations budgétaires pour 2019.

Voilà un an en arrière vous présidiez pour la 1ère fois notre Assemblée et nous ré exprimions avec force et détermination nos valeurs, nos ambitions et nos exigences, comme nous l’avions fait en avril 2015 devant Maurice Leroy. Il faut reconnaître que l’année s’est bien déroulée. Le dialogue a été permanent, ouvert et constructif.

  • Notre souhait exprimé en 2017 de voir se mettre en place des forums cantonaux réunissant habitants et acteurs des cantons s’est traduit positivement par les journées cantonales. Avec une pédagogie adaptée et dans une réelle proximité, ces rencontres participent sans aucun doute à éclairer les politiques départementales… Eclairage ô combien nécessaire !

Les missions du Département sont primordiales pour chaque habitant-e et il est essentiel que chacun en ait bien conscience.

  • De même, nous avions souhaité les séminaires sur les questions du vieillissement de la population. Le vieillissement est un défi et une chance si nous savons prévoir pour y répondre au mieux, dans la dignité, la lutte contre l’isolement et la prévention de la perte d’autonomie. Le renforcement de notre soutien financier à l’habitat regroupé et adapté pour personnes âgées est une des réponses importantes.

Dans le cadre du « bien vivre à domicile », La coordination et l’harmonisation des services à domicile pour une meilleure répartition sur tous nos territoires constituent un enjeu majeur.

L’année 2018 : une préfiguration de 2019 ?

Quelques chiffres du contexte plutôt encourageants :

L’activité économique est toujours orientée à la hausse, même s’il y a eu un fléchissement.

Le taux de chômage de 7,7 % est le plus faible de la région. Le nombre d’allocataires du RSA (6746 fin juillet) a diminué de 600 en 2 ans (baisse proche de 8 %).

Notre Département présente fin 2018 une capacité de désendettement à 4,5 années avec une dette par habitant de 304€. (516€/h France)

L’évolution des dépenses de fonctionnement est réellement contenue du BP 2018 au total voté lors des 2 budgets supplémentaires.

Pour 2019, ce qui se profile :

Des dispositions fiscales majeures concernant les collectivités sont annoncées dans le cadre d’un projet de loi dédié. Les parts de Foncier bâti et de CVAE des départements pourraient être transférées, mais avec quelle compensation ? Nous le saurons durant le 1er trimestre.

La participation du département à l’effort de redressement des comptes publics est établie dans le cadre du contrat avec l’Etat signé en avril dernier. Il nous oblige à maîtriser nos dépenses et à faire des économies de fonctionnement de 6,6 M€ sur 3 ans (Années 19-20-21). Mais pourra-t-il être réellement durable ?

C’est dans ce contexte que nous devons partager sur les orientations budgétaires 2019.

Un total de ressources estimé de façon prudente avec une légère diminution par rapport au total voté en 2018 (-2M€ soit 0,4 %) mais à 4,4M€ de plus qu’au BP 2018 soit 1 %.

Un total prévisionnel de dépenses de fonctionnement pour 2019 de +0,9 % par rapport au BP2018 et 0, 7 % par rapport au total voté en 2018.

Solidarités : les dépenses augmenteraient seulement de 1,6 %.

Les dépenses d’investissement seront à la hauteur des engagements :

Collèges : fin de la segpa de Bégon, restructuration du collège de Morée et démarrage des travaux à Bracieux et St-Laurent-Nouan.

Voiries : 2ème phase de la déviation de Contres et fin des aménagements du carrefour de Cap Ciné…

Des inscriptions d’enveloppes budgétaires conformes et une épargne brute qui serait en progression de 1,9M€ par rapport au BP 2018.

Concernant le budget supplémentaire : nous constatons des ajustements de bon sens et des décisions importantes.

 

Dans les dossiers : 2 sujets qui engagent l’avenir.

  • Le développement durable: Le compte-rendu annuel témoigne chaque année de l’engagement de notre collectivité pour l’environnement, avec une place accrue pour les solidarités.

Soyons ambitieux !

Et là aussi, conjuguons nos efforts avec les autres collectivités qui sont en route sur des actions pragmatiques de valorisation et de protection de la nature : 0 pesticides/chantiers d’insertion, aménagement de zones naturelles maraîchères …

Dans la lutte contre les dérèglements climatiques, là aussi il y a nécessité de cohérences et d’entrainement de toute la population. Il est nécessaire d’être volontaristes et vigilants : pas de solutions transposées mais toujours bien adaptées à la configuration et aux ressources du territoire. Un référentiel, un vademecum, un document pratique et simple pourrait entrainer à la suite des collectivités locales chaque habitant-e du Département.

Pour nous Politiques ces dispositions nous donneraient une meilleure lisibilité sur les freins à lever : (le meilleur exemple étant le tri des déchets toujours insuffisant) bien que n’étant pas de notre compétence.

Nous souhaitons, et le redisons aujourd’hui, que les aides diverses apportées aux communes (dont la DSR et la DAD) et les subventions aux associations soient conditionnées à la prise en compte de l’insertion et au bénéfice de l’environnement.

  • L’engagement des Conseillers Départementaux:

Etre exigeants envers nos services pour faire toujours mieux pour et avec la population…. Impose de notre part par binôme et individuellement un engagement constant, aussi nous approuvons cette délibération de recadrage dans le règlement intérieur.

« L’expérience de chacun est le trésor de tous » Gérard de Nerval

Nous ne pouvons nous passer de personne !

 

Le budget primitif 2019 et les conditions de sa préparation. 

Comme vous le savez, nous souhaitons contribuer de façon constructive à son élaboration.

4 axes nous tiennent particulièrement à cœur :

-Les engagements auprès du secteur associatif : être juste et reconnaissant. Revisiter certains critères d’attribution des subventions pour les associations qui servent directement nos politiques publiques.

-La prévention dans tous les secteurs de nos politiques doit marquer le pas sur les difficultés croissantes dans certains domaines en améliorant la synergie des réponses : celui de l’Enfance et de la Famille en particulier.

-Les accompagnements renforcés pour favoriser l’autonomie et les réussites sociales et professionnelles : la jeunesse fragilisée, les familles engluées dans les problèmes méritent d’être l’objet de tous nos efforts.

-Le développement durable doit être en permanence une boussole nous interrogeant dans chaque décision collective et personnelle.

 

Si l’année 2019 nous intrigue à juste titre par ces incertitudes qui conditionneront inévitablement la fin de mandat. Restons vigilants et avançons.

« En plein cœur de toute difficulté se cache une possibilité ». Albert Einstein

Trouvons-la !

 

Geneviève Baraban

Présidente du Groupe « Le Loir-et-Cher Autrement »

 

Compromission(s)

Le PS 41 s’associe aux insoumis pour dénoncer le refus de la majorité LREM/Modem de tenir un débat sur le statut des accompagnant.e.s pour enfants handicapés.

Monsieur Fesneau qui s’était déjà illustré malheureusement dans son refus de l’interdiction des glyphosates s’est opposé à la tenue de ce débat.

Toutes les compromissions ne sont pas permises pour obtenir un ministère.

 

 

SOS Méditerranée : réaction du Parti socialiste

Communiqué du Parti socialiste

Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti socialiste
Boris Vallaud, Porte-parole du Parti socialiste

SOS Méditerranée : réaction du Parti socialiste

Vendredi 5 octobre, les locaux de l’ONG « SOS Méditerranée » on été envahis par des militants du mouvement d’extrême droite « Génération identitaire ». Une banderole infamante a été déployée sur la façade de l’immeuble hébergeant l’association et des fumigènes ont été utilisés. La police a dû procéder à vingt-deux interpellations.

Le Parti socialiste condamne avec la plus grande fermeté l’action de ce groupuscule et réaffirme son soutien tant aux valeurs défendues qu’aux actions conduites par les membres de « SOS Méditerranée ». Au fil des mois, leurs opérations de sauvetage en mer ont permis de sauver des milliers de vies.

Alors qu’à chaque nouveau sauvetage se rejoue la tragique démonstration d’inertie des autorités nationales et européennes pour déterminer qui accueillera les réfugiés, ce sont maintenant les mouvements d’extrême droite qui passent à l’offensive. L’attitude et la stratégie d’évitement de l’exécutif français ne sont plus acceptables. La France s’honorerait à ce que le navire de « SOS Méditerranée » – l’Aquarius batte dès demain pavillon français.

Le Parti socialiste demande au Gouvernement de prendre ses responsabilités pour empêcher « Génération identitaire » et les groupuscules d’extrême droite de mener régulièrement des actions détestables et en enfreignant les lois de la République.

Le Parti socialiste apporte son soutien à la manifestation organisée par SOS Méditerranée le 6 octobre partout en France afin que prévalent les valeurs de solidarité et de fraternité qui ont fondé notre République et le projet européen.

Loi ELAN : une régression sociale et environnementale 

Loi ELAN : une régression sociale et environnementale 
 
La loi Elan devait porter les ambitions du candidat Macron en matière de logement. Une fois encore, elle incarne surtout les reniements du président Macron.
Sous prétexte de lever les « verrous » à la construction d’immeubles neufs, ce texte marque en réalité une régression sociale et environnementale sans précédent dans la politique du logement. Avec les dérogations accordées à la loi Littoral, à la loi SRU, au code de l’urbanisme et avec la révision à la baisse des normes d’accessibilité pour les personnes handicapées, le gouvernement a fait le choix d’une politique qui tourne résolument le dos à la qualité de l’habitat, à la mixité sociale et au logement pour tous. Une nouvelle fois, ce sont les classes moyennes et populaires, et en particulier l’accès au logement des personnes précaires, qui en seront les premières victimes.
Rappelons que ces « verrous » (décriés ensemble par la droite et LREM) n’ont pas empêché d’atteindre des niveaux records de construction de logements en 2015 et 2016. Le « choc d’offre » était là, il fallait le poursuivre et l’amplifier, comme nous l’avons demandé dans le débat parlementaire.
Après avoir baissé de manière brutale les APL – puis refusé leur revalorisation ; après avoir asphyxié financièrement les organismes HLM en leur ponctionnant 1,7 milliard d’euros, le gouvernement poursuit la sape du logement social. La décision de vendre 40 000 logements sociaux par an, dans un pays qui compte 4 millions de mal logés, est une ineptie. En dilapidant ainsi le patrimoine des Français, la loi Elan préfigure un désengagement de l’État dans le logement social et prépare la vente à la découpe du parc HLM aux fonds de pensions et marchands de sommeil. Loin de libérer, elle annonce la libéralisation du logement social et cède aux convoitises des lobbys.
Les parlementaires socialistes ont dénoncé sans relâche les régressions de ce texte, particulièrement dans la version à l’issue de la CMP, et proposé de nombreux amendements, mais le gouvernement est resté sourd à nos appels.  Ce qu’il préparait, c’est la démolition de la politique de solidarité nationale pour le logement, au risque de supprimer un amortisseur social qui a fait ses preuves dans le temps.

60 ans de la Ve République

Sébastien Denaja, secrétaire national à la Démocratie citoyenne, aux Libertés, à la Justice et aux Institutions


60 ans de la Ve République

La Cinquième République a 60 ans. Conçue par et pour le général de Gaulle, elle a rempli sa mission au-delà même des espérances de son principal initiateur : un Parlement rationalisé au profit d’un exécutif renforcé. 


Elle a certes montré sa plasticité en résistant aux vicissitudes de la vie politique et en se réinventant au gré de quelques 24 révisions et grâce à l’œuvre créatrice du Conseil constitutionnel  qui, depuis 1971, a étendu son contrôle de constitutionnalité des lois aux droits et libertés fondamentaux consacrés par son préambule.

Elle a offert une véritable stabilité institutionnelle à notre pays, mais au prix d’un réel déficit démocratique. La Ve République a survécu à la démission de de Gaulle, à la mort de Pompidou, à trois cohabitations. Mais c’est un régime aujourd’hui à bout de souffle qui ne répond plus aux exigences démocratiques du XXIe siècle.

La révision constitutionnelle voulue par E. Macron en aggraverait même les défauts : affaiblissement inédit du Parlement, déconnexion des parlementaires avec les territoires, verticalité du pouvoir et exacerbation de la domination présidentielle.

Le Parti socialiste refuse cette logique d’une « Cinquième République jusqu’au bout ». Ce que nous voulons, face à la crise démocratique, c’est un renforcement du Parlement, des contre-pouvoirs vivifiés, une décentralisation approfondie, une plus grande implication des citoyens, une laïcité pleinement garantie, ainsi que l’égalité entre les femmes et les hommes, mais aussi la consécration de nouveaux droits et libertés fondamentaux, parmi lesquels nous plaçons au premier rang la défense des « biens communs ». Toutes nos règles doivent être soumises à la préservation de nos équilibres économiques et sociaux.

Le Parti socialiste fait le choix et le pari d’une véritable démocratie collaborative où la logique de transversalité se substitue à celle, archaïque, de verticalité. Le Parti socialiste veut « la démocratie jusqu’au bout », où chaque citoyen est pleinement acteur et responsable par son engagement dans la vie de la cité. Nous voulons bâtir, avec les citoyens, une République nouvelle répondant à l’exigence d’une vie démocratique à l’image de la société française, dans toute sa diversité, loin de la dérive contemporaine d’un régime politique aux mains de la technostructure et des forces de l’argent, gouvernant au profit d’une caste ou d’un clan.