1ER MAI : LA FÉDÉRATION DU PARTI SOCIALISTE DE LOIR ET CHER APPELLE À UN « RAZ-DE-MARÉE POPULAIRE » CONTRE LA RÉFORME DES RETRAITES
Le combat contre la réforme des retraites n’est pas terminé. La fédération du Parti Socialiste de Loire et Cher reste entièrement mobilisée et appelle à un raz de marée populaire le 1er mai, pour la journée internationale des travailleurs et travailleuses.
Alors que le président de la République a choisi le passage en force et tente d’enjamber la séquence sur les retraites, le peuple de gauche n’a pas dit son dernier mot. Les parlementaires socialistes ont déposé d’une part une proposition de loi abrogeant le passage de l’âge de départ à la retraite à 64 ans et d’autre part un projet de référendum d’initiative partagée (RIP) sur lequel le Conseil constitutionnel rendra son avis le 3 mai.
En outre, les militants de Loir et Cher répondent à l’appel de l’intersyndicale. Ils défileront à ses côtés à Blois, Romorantin-Lanthenay et Vendôme pour faire de ce 1er mai une journée historique.
Point de rendez-vous :
Blois, 10h30, Place de République (devant la préfecture)
A moins de deux semaines du 1er tour des élections législatives, le Parti socialiste de Loir-et-Cher appelle tous ses sympathisants à se mobiliser en faveur des candidats de la NUPES dans les trois circonscriptions de Loir-et-Cher. Si les accords politiques nationaux n’ont pas permis au Parti socialiste de présenter de candidat à la députation dans notre département (1), nous tous, élus et militants socialistes de Loir-et-Cher, sommes totalement investis en faveur des trois candidats de la NUPES qui portent les valeurs communes de la gauche et des écologistes. Afin de coordonner son soutien aux candidats de la NUPES, Antoine Huguet, a été désigné référent du Parti socialiste pour les élections législatives en Loir-et-Cher. Parce que seule la NUPES est en mesure de proposer une véritable alternative au projet d’Emmanuel Macron, nous sommes tous unis pour la NUPES. (1) : La socialiste Touria Dehmej est suppléante sur la 2ème circonscription de Loir-et-Cher
La France insoumise et le Parti socialiste se sont rencontrés ce mercredi 4 mai dans le cadre de la préparation des prochaines élections législatives. Nous avons convenu des points d’accords suivants dans la continuité des échanges ayant déjà eu lieu depuis deux semaines entre nos deux formations.
1) Nous voulons faire élire des député·es dans une majorité de circonscriptions, pour empêcher Emmanuel Macron de poursuivre sa politique injuste et brutale (RSA sous condition de travail gratuit et retraite à 65 ans) et battre l’extrême droite. Les 12 et 19 juin, par leurs votes, nous proposons aux Françaises et aux Français de mettre en place un large rassemblement s’appuyant sur les résultats de l’élection présidentielle, ouvrant la voie à une majorité à l’Assemblée nationale. Dans cette perspective, conformément à la tradition républicaine, le Premier ministre serait issu du plus grand groupe à l’Assemblée, soit Jean-Luc Mélenchon.
2) Pour le permettre, nous souhaitons fédérer sur la base d’un programme ambitieux, toutes les forces qui le partagent, en respectant leur pluralité et leur autonomie. Pour la clarté, nous souhaitons le faire autour d’une bannière commune « Nouvelle union populaire écologique et sociale » ; pour faire vivre la pluralité, nous construirons un parlement de campagne rassemblant les forces politiques et des personnalités du monde syndical, associatif, culturel, intellectuel. La majorité que nous voulons constituer reposera sur des groupes parlementaires de chacune des composantes et se dotera d’un intergroupe pour compléter et poursuivre après l’élection ce travail commun.
3) Nous partageons des objectifs programmatiques communs qui constitueront la base d’un programme partagé de gouvernement de plusieurs centaines de propositions.
Nous défendrons notamment :
La revalorisation du SMIC à 1 400 euros net et l’organisation d’une conférence sociale sur les salaires, la formation, les conditions de travail et les retraites
La création d’une allocation d’autonomie jeunesse et une garantie dignité
Le droit à la retraite à 60 ans pour toutes et tous avec une attention particulière pour les carrières longues, discontinues et les métiers pénibles
Le blocage des prix des produits de 1ère nécessité
Le renforcement et la généralisation de la représentation des salariés dans les conseils d’administration
L’abrogation de la loi El Khomri, des contre-réformes du code du travail et de l’assurance chômage et la lutte contre l’ubérisation du travail avec la présomption de salariat pour les travailleuses et travailleurs des plateformes
L’affirmation d’un impératif de justice écologique, qui se décline à travers une démarche de planification, pilotée par de nouveaux indicateurs de progrès humain ainsi que la règle verte
La fin de la monarchie présidentielle avec la 6e République et le référendum d’initiative citoyenne, et un nouveau rôle pour les collectivités locales et les mouvements sociaux, syndicaux et associatifs
Le développement des services publics, le refus de leur privatisation ou de leur ouverture à la concurrence, la création d’un service public de la petite enfance et de l’accompagnement du grand âge
L’imposition de l’égalité salariale, consacrer 1 milliard d’euros à la lutte contre les violences faites aux femmes, allonger la durée du congé parental, et en particulier du congé paternité
La mise en place d’une fiscalité plus juste avec notamment le rétablissement de l’ISF et l’abrogation de la flat tax
L’abrogation des lois séparatisme et sécurité globale qui portent atteinte à nos libertés individuelles
La défense de la République laïque et universaliste, la protection de la liberté de conscience et d’expression, une action résolue contre le racisme, l’antisémitisme et toute forme de discrimination et le combat contre les communautarismes et l’usage politique des religions
L’égalité réelle dans les territoires ultramarins, le droit à l’eau et la mise en avant des Outre-Mers comme les avant-postes de la bifurcation écologique et solidaire
L’adoption d’un bouclier logement afin de limiter la part des revenus consacrée à se loger, notamment par l’encadrement des loyers à la baisse sur tout le territoire et la production de logements sociaux
1 % du PIB dédié à la culture, des budgets alloués sur cinq ans, sur tout le territoire national, afin de donner une nouvelle ambition aux politiques culturelles
La reconstruction d’une école globale pour l’égalité et l’émancipation, avec la revalorisation et le recrutement des personnels, l’école du zéro décrocheur, la suppression de la réforme du bac et de Parcoursup, la mobilisation contre le harcèlement scolaire
L’allongement de l’espérance de vie en bonne santé et la réduction des inégalités : la garantie de l’accès aux soins, le développement des actions de prévention, la lutte contre les déserts médicaux
L’ouverture de nouveaux droits comme celui du droit de choisir sa fin de vie
4) Sur les questions européennes et internationales :
La France insoumise, héritière du non de gauche au Traité constitutionnel européen en 2005, et le Parti socialiste, attaché à la construction européenne et à ses acquis dont il est un acteur clé, ont des histoires différentes avec la construction européenne. Mais nous partageons un objectif commun : mettre fin au cours libéral et productiviste de l’Union européenne et construire un nouveau projet au service de la bifurcation écologique et solidaire.
Si certaines règles européennes sont des points d’appui, chacun constate aujourd’hui à quel point d’autres, et non des moindres, sont en décalage avec les impératifs de l’urgence écologique et sociale. À l’occasion de la crise sanitaire, certaines règles budgétaires et sur la concurrence ont été suspendues. Une brèche a été ouverte dans laquelle nous devons nous engouffrer pour obtenir des changements de grande ampleur.
Du fait de nos histoires, nous parlons de désobéir pour les uns, de déroger de manière transitoire pour les autres, mais nous visons le même objectif : être en capacité d’appliquer pleinement le programme partagé de gouvernement et respecter ainsi le mandat que nous auront donné les Français.
La mise en œuvre de notre programme partagé conduira nécessairement à des tensions, à constater des contradictions. Il nous faudra dépasser ces blocages et être prêts à ne pas respecter certaines règles, tout en travaillant à les transformer, en particulier les règles économiques, sociales et budgétaires comme le pacte de stabilité et de croissance, le droit de la concurrence, les orientations productivistes et néolibérales de la Politique agricole commune, etc.
Nous ne serons ni les premiers ni les derniers à le faire, en France comme en Europe (Espagne sur les prix de l’énergie, Allemagne sur la mise en concurrence des entreprises de l’eau potable, Portugal sur les aspects économiques et budgétaires, etc.). Nous le ferons dans le respect de l’État de droit et en combattant fermement les attaques contre les libertés fondamentales des gouvernements d’extrême droite hongrois et polonais.
Pays fondateur de l’Union européenne, la France assumera ses responsabilités dans ce cadre. Le gouvernement que nous formerons pour cette législature ne pourra avoir pour politique la sortie de l’Union, ni sa désagrégation, ni la fin de la monnaie unique. Notre objectif sera d’entraîner d’autres États avec nous afin de contribuer en tant que gouvernement à réorienter les politiques européennes et à modifier durablement les règles et traités européens incompatibles avec notre ambition sociale et écologique légitimée par le peuple.
Enfin, dans un contexte international de tensions et de guerre sur le continent européen et face aux atrocités décidées par Vladimir Poutine, nous défendons la souveraineté et la liberté de l’Ukraine. Par ailleurs, nous continuons à travailler nos convergences pour trouver les voies et moyens afin de rétablir la paix et préserver l’intégrité territoriale de tous les pays. Nous devrons entamer des coopérations altermondialistes pour agir pour un monde qui respecte les droits humains, la démocratie et la lutte contre le dérèglement climatique.
5) Le Parti socialiste tiendra, dans les prochaines heures, un Conseil national pour ratifier cet accord.
Nous sonnons l’heure de la mobilisation pour les élections législatives et nous tiendrons un événement commun de lancement ce samedi 7 mai.
Dimanche, nous – maires, élus locaux, départementaux, régionaux, parlementaires – appelons toutes les femmes et tous les hommes chez qui résonnent les valeurs de justice sociale, de tolérance, de liberté, chez qui le grand défi climatique fait écho, à voter et faire voter pour Anne Hidalgo. Le projet de la candidate socialiste est adossé à la solide Histoire de la gauche qui a changé́ la vie avec ses conquêtes sociales : les congés payés, l’abolition de la peine de mort, les 35 heures, la décentralisation, le mariage pour toutes et tous… Oui, Anne Hidalgo fait le choix d’une société au cœur de laquelle la qualité et le soin sont portés Pour Anne Hidalgo la nouvelle promesse Républicaine c’est :
– Un présent qui revalorise et rémunère plus justement le travail, augmente le SMIC de 200euros net/mois, établit de nouvelles règles universelles d’assurance chômage et sécurise les transitions professionnelles…
– Un présent qui adapte les formations pour répondre aux besoins en compétences de nos entreprises, généralise l’alternance, donne davantage de moyens aux TPE pour la gestion des ressources humaines…
– Un présent qui revalorise les salaires des enseignants, modernise notre modèle pédagogique, crée un service public de la petite enfance…
– Un présent où notre jeunesse ose, rêve, crée et vit sans peur ni faim au ventre : avec une « loi d’urgence », la mise en place d’un revenu minimum jeunesse et une dotation de 5000 euros pour tout nouveau majeur
– Un présent où la démocratie vit : par la création d’un référendum d’initiative citoyenne, la prise en compte du vote blanc, le droit de vote dès 16 ans et pour les étrangers non-européens aux élections locales, la promotion de la culture partout, 1 milliard d’euros pour la lutte contre les violences faites aux femmes et un ministère des droits des femmes de plein exercice
– Un présent où l’écologie est le combat du siècle, avec le nucléaire comme énergie de transition, la lutte contre la précarité énergétique grâce au tiers-payant (760.000 logements par an), 4 grandes odyssées industrielles dans la santé, l’énergie, les mobilités et le numérique…
– Un présent avec une Europe plus humaine dans sa politique migratoire, plus juste économiquement et socialement, plus respectueuse de critères sociaux et environnementaux pour ses accords commerciaux, plus exigeante sur l’imposition des multinationales et leur transparence fiscale…
– Un présent où les sécurités sociales sont garanties : en consolidant l’hôpital public comme pilier de la santé des français, en assurant partout l’accès aux soins, en déclarant la retraite à 62 ans pour vivre vieux et mieux…
Militantes et militants politiques de la justice sociale et de la cause écologique, nous refusons le fatalisme d’une réélection qui serait déjà jouée. Nous réfutons également toute résignation à laisser l’extrême droite prospérer. Nous appelons au seul vote utile dimanche 10 avril, celui en faveur d’une gauche républicaine, sociale et écologique qu’incarne Anne Hidalgo.
Appel des 118 élues et élus de la région Centre-Val de Loire
Premiers Signataires :
François BONNEAU, Président de la région Centre Val de Loire
Marc GRICOURT, 1er Vice-Président du Conseil régional Centre Val de Loire, Maire de Blois (41)
Irène FELIX, Présidente de l’agglomération de Bourges+ (18)
Christophe Degruelle, Président d’Agglopolys (41)
Jean Pierre SUEUR, Sénateur du Loiret, ancien ministre (45)
André LAIGNEL, Maire d’Issoudun, ancien ministre (36)
Laurent BAUMEL, ancien Député, conseiller municipal de Chinon (37)
Carole CANETTE, Vice-Présidente de la région Centre Val de Loire, Maire de Fleury les Aubrais (45)
Philippe FOURNIE, Vice-Président de la région Centre Val de Loire, adjoint au Maire de Vierzon
Jean Patrick GILLE, Vice-Président de la région Centre Val de Loire, conseiller municipal de Tours, ancien Député (37)
Dominique ROULLET, Vice-Président de la région Centre Val de Loire, adjoint au Maire d’Issoudun (36)
Karine GLOANEC MAURIN, Présidente du groupe des élus Socialistes, républicains et citoyens du centre Val de Loire, Présidente de communauté de communes (41)
Signataires :
Sylviane BOENS, conseillère régionale (28)
Michèle BONTHOUX, conseillère régionale et maire de Mainvilliers (28)
Guillaume CREPIN, conseiller régional (18)
Julie FERRON, conseillère régionale (18)
Mathilde FOUCHET, conseillère régionale, maire adjointe de la commune Le Poinçonnet (36)
Catherine GAY, conseillère régionale (37)
David JACQUET, conseiller régional, maire d’Artenay (45)
Romain MERCIER, conseiller régional, conseiller municipal délégué Saint Jean de braye (45)
Mohamed MOULAY, conseiller régional délégué (37)
Pierre Alain ROIRON, conseiller régional, Maire de Langeais (37)
Zehira BEN AHMED, conseillère départementale du Cher et conseillère municipale de Bourges
Christophe CHAILLOU, conseiller départemental du Loiret, Maire de Saint Jean de la Ruelle (45)
Baptiste CHAPUIS, conseiller départemental, conseiller municipal et conseiller communautaire d’Orléans (45)
Grégoire CHAPUIS, conseiller départemental, adjoint au maire de la ville de Fleury les Aubrais, Vice-Président de la Métropole d’Orléans (45)
Bernadette COURIVAUD, conseillère départementale du Cher (18)
Marie-Agnès COURROY, conseillère départementale du Loiret, (45)
Franck GAGNAIRE, conseiller départemental, adjoint au maire de la ville de Tours (37)
Hugo LEFELLE, conseiller départemental du Cher et Adjoint conseiller municipal de Bourges
Hélène LORME, conseillère départementale, adjointe au maire d’ingé (45)